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bella

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Quand je suis tombée dans la marmite de l’entrepreneuriat.
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Quand je suis tombée dans la marmite de l’entrepreneuriat.

Par bella 1 mai 2020

Cela fait quelques temps que je repense à mes premières années en tant qu’entrepreneuse.

Je me souviens que j’avais peur au début, c’est mon mari qui m’a encouragé en me disant de tester et que si ça ne marchait pas, au moins j’aurais essayé.

Si j’avais su ! Si j’avais su que j’aimerais à ce point-là être entrepreneuse !

J’ai eu des clients assez rapidement mais j’ai fait l’erreur d’avoir des « petits » prix afin que l’on me prenne, ce qui a eu pour conséquence de ne pas toujours attirer la cible de clientèle que je voulais.

Après une discussion avec l’homme et une formation, j’ai tout repris à zéro et j’ai changé ma façon de communiquer, mes tarifs et le miracle a opéré. Il ne restait plus qu’à (enfin je dis « que » mais c’est la partie la plus complexe) vendre mon expertise, montrer que je comprends ce qu’ils me demandaient et ce qu’ils souhaitaient pour leurs évènements. Et que j’étais capable de le faire.

J’ai eu la chance de pouvoir me payer assez rapidement de mon activité, mais j’ai aussi fait des erreurs. J’ai appris et j’ai aussi appris qu’il fallait s’écouter (et écouter chéri qui est entrepreneur depuis bien plus longtemps que moi !).

Être entrepreneuse m’a permis de m’épanouir, de faire de belles rencontres, des belles collaborations, de travailler avec des professionnels au top à qui tu peux faire confiance les yeux fermés.

Cela m’a aussi permis de créer une association pour femmes entrepreneuses dans la région Lilloise. Et là encore rencontrer des femmes avec du talent, de la créativité et une force dingue qui croient en leurs activités.

Parfois quand je parle avec des gens qui souhaitent entreprendre, j’ai de la peine. Parce que certains n’osent pas franchir le pas, pas parce qu’ils n’ont pas l’expertise mais parce que leurs entourages imaginent que c’est un hobby ou que c’est complètement débile. Je ne pense pas que l’entrepreneuriat soit fait pour tout le monde, il faut déjà une certaine rigueur et d’autres choses pour avoir la force mentale et physique de porter un projet puis faire fonctionner une entreprise.

Je vais sortir une phrase complètement bateau mais : il faut croire en toi et en tes rêves. Si tu es sur(e) de toi et bien vas-y ! Fais-toi accompagner pour la création afin d’avoir tous les outils nécessaires et une entreprise pérenne.

Aujourd’hui, j’ai toujours les deux pieds dans l’entrepreneuriat. Le plus beau et le plus grand est à venir ! J’en parlerais bientôt.

Et toi, est-ce que l’envie d’entreprendre t’as déjà titillé ?

1 mai 2020 1 commentaire
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Savoir dire « non »
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Savoir dire « non »

Par bella 21 mars 2020

S’il y a une chose que j’ai mis du temps à apprendre c’est bien de dire « non ».

Ce petit mot était pour moi tellement dur à prononcer. Il s’accompagnait de stress, de maux de ventre, alors autant dire oui.Pourquoi tout le temps dire « oui » ?
Parce que cela ne génère pas de conflit, parce que ça dépanne les autres, parce que ça donne le sourire à l’autre.
Et si cela ne me convenait pas ? Et bien je me trouvais des excuses pour me dire que ça ira, que j’ai été sympa et que c’est comme ça que beaucoup de gens me vois et c’est ce que je suis.

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu le rôle de la gentille, au point que mes sœurs parfois m’alertent et me calme parce que c’est trop.

Pour moi il n’était pas possible d’être trop gentille.
Pour moi on a tous du bon en nous. Oui parfois je pensais que les gens se rendraient compte de leurs stupidités si je continuais à être sympa avec eux
Pour moi dire non, c’était comme lâcher son ami.e, pote, collègue.
Pour moi on dit toujours que oui ça va, même quand on est au bord du gouffre. 

Je te laisse imaginer les situations dans lesquelles je me suis parfois retrouvée !

Je vais passer sur le nombre de « oui » que j’ai dit, sur le nombre d’actions que j’ai réalisé alors que je n’en avais pas envie et sur les relations pourrites (oui pourrites) que j’ai eu à cause de ce comportement.

Je me suis rendue (véritablement) compte du problème quand mon fils a commencé à grandir (je parle comme s’il a 18 ans…). C’est un enfant très gentil et quand tu lui demande si ça va il te répond quasiment toujours « oui ». 
Un jour on était à l’hôpital parce qu’il n’allait pas bien, je lui demande si ça va et il me dit « oui ». Il n’était pas dans assiette, fièvre, pâleur, etc. et je lui ai fait un câlin en lui disant qu’il avait le droit de me dire « non ». Il est petit, je ne sais pas s’il a compris, mais c’était important pour moi qu’il le sache.
Et là je me suis dit que je ne pouvais pas dire ça à mon fils et de l’autre côté agir comme je le faisais.

Alors j’ai décidé de changer. Je pense que je ne pourrais pas changer ce côté « je crois en la bonté des hommes et des femmes », « on peut arranger les soucis avec le sourire », etc.
Mais je ne veux plus faire des choses qui ne me conviennent pas, me mettent dans la mouise, bref des choses que je n’ai pas envie de faire.

La première fois que j’ai mis cela en application c’était le bordel dans ma tête. J’avais peur, j’avais mal au ventre et quand j’ai dis « non je ne peux pas », la personne en face a juste dis « ok pas de soucis » et on a continué à discuter.
Et là je me suis dis « bah quoi c’est tout ?» 

Ça n’a pas été comme ça avec tous bien sûr, parfois je me suis rendu compte que ce n’était pas des relations saines, que certaines personnes étaient « près » de moi juste parce que je leur apportais quelque chose et quand tu commences à dire « non » bah on ne comprend pas. Pourquoi tu ne les aides pas à faire ce courrier à 23h ? Pourquoi tu ne les dépannes pas alors qu’ils te doivent tellement que si tu avais un comptable il te chikoterai. Et j’en passe.

Pourquoi tout à coup tu dis « non » Lindsay ? Après tout c’est connu : Lindsay pardonne facilement et dit quasiment toujours oui.

C’est un travail de tous les jours, parfois pour éviter les conflits j’ai envie de dire « oui ok c’est bon » et je me souviens qui je veux être, qui je suis et l’exemple que je serais pour mon fils.

Est-ce que toi aussi tu as dû travailler sur certains points pour aller mieux ?

21 mars 2020 2 commentaires
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Les écrans et mon fils…
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Les écrans et mon fils…

Par bella 27 janvier 2020

J’ai envie de partager mon expérience et mes erreurs.

En tant que parents, je pense que l’on apprend chaque jour ce rôle et que l’on apprend de nos enfants.

Avec mon mari nous avons souvent parlé des valeurs que nous souhaitons inculquer à nos enfants.

Nous parlons éducation et on lit beaucoup d’articles à ce sujet. Ce qui n’empêche pas les erreurs.

Aujourd’hui je vais parler des écrans.

On lit qu’il n’est pas bon que nos jeunes enfants soient sur un écran, cela pour plusieurs raisons : retard du langage, addiction, etc…

On s’était dit qu’on allait limiter les écrans (note le verbe).

On lisait des articles, mon mari m’en envoyait aussi mais je t’avoue que parfois ça me dépannait.

Mon fils a besoin de me toucher, de me voir, je lui donne mon temps et j’en suis heureuse. Cependant, parfois il est difficile de pouvoir faire autre chose (la cuisine par exemple), il a besoin de me voir.

C’est son tempérament c’est comme ça et ça me va.

Alors qu’est ce que j’ai fais ? Et bien je me suis dis « une ou deux vidéo le temps que je fasse ce que j’ai à faire rapidement » « allez le temps que je réponde à mes mails » et un jour on avait Disney Junior à la télé au point que l’on connaît les génériques. Je ne suis pas allée au point de m’abonner à la chaîne hein, on l’avait déjà.

Je me disais que ça allait, il apprend de nouveau mot, il assimile ce qu’on lui apprend etc.

Mais j’ai commencé à voir son comportement vis à vis des écrans. Et j’ai vraiment commencé à m’interroger sur ce que ça apportait à mon fils. Je me disais « il apprend des trucs (couleur etc) », mais ma belle-mère qui lit beaucoup et qui a travaillé toute sa vie auprès des enfants nous a dit qu’une étude avait été faite et que les enfants retiennent très peu voir pas du tout les leçons sur les écrans, comparé à ce qui est appris en face à face.

Mais je me suis dis que au moins cela l’occupe quand je fais autre chose. #teamautruche

Ensuite il est arrivé quelque chose et je me suis dis que là j’étais en train de faire n’importe quoi.

Je lui parlais et il ne m’écoutait pas du tout. Il avait les yeux sur la télé, je lui ai dit que j’éteignais la télé pour qu’il m’écoute. Et là le drame, il s’est mit à hurler, à me taper, à pleurer, j’ai vraiment eu l’impression de l’avoir frapper ou autre.

Avant tout il faut que tu sache que notre fils n’est pas sujet aux crises en tant normal. On a vraiment un enfant qui pleure peu, généralement il boude 2 mn et quand tu lui parle il vient dans tes bras et c’est reparti.

Bref, je lui ai parlé, il s’est calmé. On se fait un câlin et là il prend mon téléphone et me montre l’icône de YouTube, je lui explique qu’on ne mettra plus de vidéo. La crise recommence. Il se calme. Il va chercher la Switch, et là j’ai complètement halluciné et j’ai eu mal au coeur .

J’ai eu mal parce que c’était de ma faute si mon fils est autant accroc aux écrans. J’ai fermé les yeux et minimisé ce qu’il se passait.

On en était au point où il avait ce besoin d’avoir un écran devant ses yeux… et j’ai commencé à réfléchir sur son attitude en générale. Alors oui il apprend de nouveaux mots, il connaît les parties du corps, les animaux, il répète ce qu’on lui dit et l’assimile, mais ces dernier temps il montre du doigt des choses qu’il connaît et dit « hum humm » pour nous dire ce qu’il veut. Est-ce que c’est à cause des écrans ? Est-ce que c’est une phase ? J’ai commencé à me prendre la tête, je pense malheureusement que les écrans y sont pour quelque chose.

Alors stop les écrans. Ça va être dur pour lui au début (il me tend la télécommande), mais on joue ensemble, il apprend des choses avec nous et si j’ai besoin de faire à manger et bien on le fera à 4 mains comme pour les gâteaux !

J’ai écris cet article parce qu’on a souvent des articles de prévention ou de parents qui expliquent leurs choix de ne pas avoir d’écrans chez eux, mais je n’ai pas trouvé d’articles de parents qui justement partage l’effet que les écrans ont eu sur leurs enfants.

Je ne juge pas ceux qui mettent leurs enfants devant la télé, je pense qu’il est possible que ça se passe bien si on dose, que l’on met un cadre et si l’enfant est plus grand. Nous en avions pas.

Je culpabilise quand même pas mal, parce que j’ai pensé à mon confort. Il n’est pas trop tard.

Quel est votre rapport aux écrans avec vos enfants ?

27 janvier 2020 2 commentaires
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Résolution 2020 ? Non merci !
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Résolution 2020 ? Non merci !

Par bella 8 janvier 2020

La nouvelle année est souvent synonyme de bonnes résolutions. Je le faisais, mais cette année non merci !

Le nombre de fois où je me suis dis « aller le 1er janvier je vais au sport ! » « A partir du 1er janvier je ne bois plus d’alcool ! » (non ça je ne l’ai jamais dit ! Le vin c’est la vie.).

Franchement je n’ai jamais tenue toute l’année.

L’année 2019 a été une année pleine de rebondissements, dans tous les sens du terme.
Reprise du monde salariale depuis 2018, je me suis faites des nouvelles connaissances qui pour certaines sont devenues des supers copines, Virgile à eu 2 ans et ne cesse de progresser, mon mari à excellé au niveau professionnel et a écrit dans un magazine national, nous avons trouvé une jolie petite maison avec un petit jardin pour les jours de soleil, j’ai lancé mon projet entrepreneuriale, j’ai fais de belles rencontres. On a aussi eu notre lot de mauvaises surprises, mais c’est la vie.  Cependant on a surmonté tout ça ensemble, et je pense que c’est le plus important.

Alors pour 2020 pas de résolutions, je n’aime pas ce mot.
En 2020  la vie va suivre son cours, mon mari va continuer de nous faire des blagues nulles dont il est super fier, mon fils me montrera avec fierté qu’il sait ce qu’est un hélicoptère, on achètera une nouvelle maison (non je rigole chéri !), je vais passer mon permis, mon projet verra le jour parce que je travaille dur pour cela, je vais évoluer professionnellement, et je vais voyager, mais surtout je vais m’aimer parce que c’est la base de tout.

En 2020 on va vivre et être heureux.

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8 janvier 2020 2 commentaires
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Une jeune femme dans la trentaine, une épouse, une mère, une salariée et une entrepreneuse.
J'ai débarqué dans ma nouvelle région il y a quelques années et depuis tout est allé très vite.
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